Photos et texte: Myriam Kachour

Se perdre dans l’esprit de la Cellulose-Fabrik à Attisholz, suivre les traces orphelines, dévoiler l’imperceptible, ramasser les objets inertes et les faire témoigner en faisant danser la cellulose.

Une réflexion sur l’impact que représente cette fabrique blessée qui nous offre généreusement son corps.
Faire parler sa tête, comprendre notre démarche en chaîne de cicatrisation artistique.
Faire de la poésie soulignant les gestes des travailleurs fantômes et des machines disparues …

Ici tout est vibration, le passé, le présent et le futur en création.
L’onde qu’elle soit visuelle ou sonore signe l’humain dans sa trajectoire industrielle…

Ici, l’atmosphère est reine, je me suis attardée sur l’amplitude de son oscillation avec toutes ses forces d’attractions opposées et équilibrées.

J’ai tenté de donner une forme physique visible et spatiale qui équivaut au mouvement vibratoire du lieu…

Ici tout souligne l’Homme, avec la maitrise de ses cycles, là où l’approfondissement de son entendement et  sa maturation sont nécessaires à son devenir…

Ici et maintenant tout peut encore nous faire rêver.

Myriam Kachour
Kettenreaktion2016
img_3703fullsizerender-3_2

Bio:

Née en France en 1969, Myriam Kachour a tracé son parcours en décidant de s’installer au Canada en 1989, à Montréal…
D’abord sculpteur-autodidacte, elle a pratiqué le Junk-Art de 1989 à 1996 à Montréal puis a étudié à la faculté des Beaux-Arts de l’Université de Concordia à Montréal.
Sa vie d’artiste l’a conduit à voyager et exposer à travers le monde dans diverses galeries et musées.
Pour elle, tout est matière dans ce monde vibratoire, elle se définit sculpteur dans l’âme.
Elle a quitté le Canada en 2006 pour la Suisse où elle y vit depuis.

Website:    www.myriamkachour.com